Rien ne veut mourir : tous les Samskaras du passé veulent revivre à nouveau!

Samskaras, champs de riz

Rester attaché aux personnes, choses et événements est l’un des 18 Obstacles à l’Illumination. Vous appuyez sur le bouton de la pensée, et se manifestent un tas de réponses émotionnelles et de pré-conditionnements émotionnels de votre passé.

Vous devenez inquiet de ne pas aimer ce que vous voyez ou ressentez, alors vous éteignez la machine à penser. Vous émettez, “Je ne vais plus penser à ça”. Ainsi, vous commencez simplement à répondre. Vous n’aimez pas ce à quoi vous répondez, craignant que le résultat ne soit défavorable. Cette non-réflexion conduit à l’attachement, à un point de loyauté adverse, à un point de préjugé. Ces trois attitudes doivent être observées parce que d’elles peuvent (effectivement) se matérialiser des actions très insensées et destructrices.

Il devrait y avoir de la joie dans le processus de réflexion. Il devrait y avoir la joie de la découverte. C’est le Grand Chemin. Cela ne peut être un bon Chemin que si et seulement si vous vous détachez. Par conséquent, efforcez-vous. Trouvez la vraie joie de penser. Trouvez la joie de la vraie pensée. C’est une attitude de détachement qui l’accomplira. Commencez par vous demander, “Qu’est-ce que je suis ? Qui suis-je ? Où suis-je ? Qu’est-ce que la Vie ? Pourquoi est-ce que je fais ce que je fais ?”

Ce questionnement ne doit pas être fait de manière critique. Cela doit être fait dans un cadre philosophique, détaché. Pourquoi le chien boit-il de l’eau avec sa langue tournée vers l’arrière ? Pourquoi le scientifique dit-il que le bourdon ne peut pas voler ? Pourquoi disent-ils qu’aérodynamiquement l’hélicoptère ne peut pas voler ? Pourquoi un chameau peut-il se passer d’eau pendant une si longue période de temps ? Pourquoi y a-t-il plus de crimes et d’émotions à la Pleine Lune, même si elle est couverte ?

Trouvez quelque chose de métaphysique qui vous intéresse et maîtrisez-le. Ensuite, avancez un peu plus loin et maîtrisez-vous. Il devrait y avoir de la joie à penser, à chercher, à trouver. Il faut rechercher ce que vous trouvez significatif. Sans “sens”, vous vous ennuierez puis vous vous découragez. Le découragement fait que beaucoup quittent le Chemin. Un ennui soutenu provoque des actions négatives qui produisent un Karma lourd et un confinement.

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Apprendre à Communiquer avec Soi-même pour Pouvoir Communiquer avec Autrui !

Communication: balance en équilibre avec des galets

Le mental n’est pas singulier. Il a plusieurs niveaux. Il est donc nécessaire de se concentrer et de méditer pour explorer ces niveaux de conscience. Mais surtout, il est nécessaire d’apprendre à utiliser le symbolisme dans votre visualisation.

Ces visualisations sont connues sous le nom de Rituels Spirituels. Si vous regardez vos 12 dernières années, vous verrez où a été la plus grande Force de votre vie. Si vous regardez vos 30 dernières années, vous verrez où a été le plus grand Karma de votre vie. Rappelez-vous que la vie est un cycle.

Faites quelque chose maintenant ! Créez quelque chose maintenant pour améliorer votre vie lorsque le schéma reviendra. Faites quelque chose maintenant. Créez quelque chose maintenant pour compenser le Karma négatif avant qu’il ne revienne. Faites quelque chose maintenant. Créez quelque chose maintenant pour améliorer votre bon karma.

Si vous avez eu trois mariages avec six enfants, vous avez une bonne idée de l’endroit où allèrent vos énergies. Si vous avez écrit neuf livres, cela vous dit quelque chose de l’endroit où furent vos énergies. Si vous dûtes travailler 10 heures par jour, sept jours par semaine pendant les cinq dernières années, cela vous indique où votre mental libéra son énergie. Bien que ces choses soient importantes, elles ne sont pas prééminentes. Ce qui importe principalement, c’est qu’elles vous indiquent où est fixé votre mental et où il décharge du karma. Les actions majeures de votre vie révèlent où se trouvent vos énergies.

Les principales réactions de votre vie révèlent où vous en êtes. Nous essayons d’arrêter la “Réaction Gémeaux” : le mental étant d’abord ici, puis là, et de retour à la même chose. En résumé, la nature du mental est de vaciller. Une pensée après l’autre, mais un va-et-vient aux deux mêmes ensembles de pensées. Cela ne mène donc nulle part. Appelé “impureté” dans les cercles religieux, “manque de concentration” en Kriya Yoga, nous essayons de neutraliser cela en apprenant à nous concentrer, en nous concentrant sur le bonheur. Et quand cela est atteint, passer à des objectifs plus élevés.

Cependant, nous devons veiller à ne pas confondre “bonheur” et “plaisir”, ou vice-versa. Nous ne devons pas confondre le bonheur avec la souffrance. La plupart des gens pensent qu’ils seront heureux s’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et obtenir ce qu’ils veulent, quand ils le veulent. Cependant, ce n’est pas du bonheur. Ainsi les sages ont-ils changé le mot bonheur en “Sagesse“.

La recherche de la Sagesse (non de la connaissance) est une recherche de la vraie spontanéité de la vie et/ou du naturel. La spontanéité et le naturel de la vie ne peuvent être atteints qu’en utilisant des moyens spontanés et non-artificiels. C’est l’une des vérités ironiques du Chemin Mystique. Cependant, parce que nous vivons dans des conditions artificielles, nous devons briser le conditionnement artificiel, par des méthodes authentiques.

Le problème devient plus complexe car la bataille entre le mental et l’ego est interdépendante. Voici deux histoires qui donnent des indices sur la solution à cet éternel problème.

Il était une fois en un temps yogi un vieil homme et une vieille femme qui étaient très pauvres. L’homme sortait chaque jour pour mendier. Les choses étaient très difficiles dans tout le pays. Or il y avait un boulanger très saint qui lui offrait toujours deux petites tranches de pain. L’un était le talon et l’autre était la tranche juste à côté. Chaque jour, le boulanger les donnait à l’homme, celui-ci rentrait chez lui et donnait à sa femme la tranche de pain. Lui mangeait le talon. Ce pain les maintint à peine en vie pendant des années. Un jour qu’il revint avec le pain, il vit qu’elle était mourante. Il demanda, “Puis-je faire quelque chose pour toi ?

La femme répondit, “Oui. Je sais que c’est mon dernier jour sur Terre. Pourrais-je avoir une seule fois le talon du pain ? Je l’aime vraiment. Je détestais le pain mou ! Mais, par amour, je le mangeais”. Vous connaissez maintenant la fin de l’histoire : il détestait le talon du pain. Mais, par amour, il le mangeait. Néanmoins, ce jour-là, elle mangea le talon et fut heureuse. Il mangea le pain moelleux et fut heureux. J’espère que vous comprenez le secret de cette histoire et du secret de la vie. Le secret est de communiquer ! Le secret est d’apprendre à communiquer ! Le secret est d’apprendre à communiquer avec soi-même pour pouvoir communiquer avec autrui !

La vie n’est pas une question de “Je”. La vie n’est pas une question de “tu”. La vie est une question de “nous”. Voici une autre histoire qui dit la même chose :

Il était une fois en un temps yogi un homme qui sortait mendier pour nourrir sa femme. La nourriture les maintenait à peine en vie. Les choses empirèrent. Tout ce qu’il pouvait obtenir était une seule petite tranche de pain. Il rentrait donc à la maison chaque jour et la donnait à sa femme. Les choses empirèrent. Tous les deux ou trois jours, il obtenait une tranche de pain qu’il donnait à sa femme. Quelques semaines plus tard, il fut retrouvé mort. Il était mort de faim. Le fait est qu’il aurait dû partager le pain… aussi petit soit-il, aussi mince soit-il. Parce qu’il ne mangea pas une partie du pain, il n’eut pas la force de sortir pour continuer à nourrir sa femme ! Il fallait en donner la moitié et en manger la moitié. Si l’on ne pouvait pas faire cela, il fallait en manger un tiers et lui donner les deux tiers. Si l’on ne pouvait pas faire cela, il fallait en manger un quart et lui donner trois quarts. Ce n’est pas un donner, ce n’est pas un prendre… c’est un partage. En vous fortifiant, je suis fortifié ; en étant fortifié, je vous ai fortifié. Encore une fois, la vie n’est pas une question de “je”. La vie n’est pas une question de “tu”. La vie est une question de “nous”.

C’est très difficile de communiquer. Il est très facile d’être mal compris parce que les désirs de l’ego prévalent et réinterprètent ce qui est dit. Ainsi le mental doit-il s’ouvrir à soi et aux autres. Nous avons besoin d’être ouverts et loin de nous-mêmes, dans la Conscience Cosmique…, au moins jusqu’aux franges extérieures de Samadhi.

Lorsque vous réalisez que vous êtes part de la nature, pas à part de la nature, vous réalisez qu’il y a un “flux” vers la Vie, indépendant de nos efforts. C’était Basho, le poète japonais qui l’a le mieux dit, “Assis, ne faisant rien, le printemps arrive !”

On ne commande pas au printemps d’arriver. Il y a une Force plus profonde dans la Vie qui le produit. Il y a une Force au plus profond de nous qui produit également notre propre “Printemps d’Illumination”.

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— Goswami Kriyananda in Kriya Yoga, Sagesse Millénaire : Techniques Mystiques menant à l’Illumination

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