Accélérer l’Évolution de Notre Conscience: des mots pour traverser le labyrinthe de la vie (2/3)

Puisque nous sommes au stade d’évolution-mot, nous sommes coincés avec les mots, donc jouez avec autant de langues que possible.

Étudiez autant de mots que possible, essayez de lire autant de différents supports que possible. Essayez d’attirer dans votre conscience autant de différents mots que possible. J’ai trouvé utiles les travaux de base de Freud et de Jung.

Certains psychologues modernes sont utiles car grâce à leurs efforts à essayer de comprendre la nature du mental, ils ont forgé des mots qui peuvent être très utiles.

Dans ma très jeune vie, l’utilisation de termes Sanskrits fut très utile et précieux.

Et comme nous le savons, les gens de la ville n’ont que quelques mots pour la neige, mais l’Esquimau en a quarante car leur survie physique dépend de la connaissance de la neige. Vous avez besoin des mots pour ne pas être confus en traversant le labyrinthe de la vie. Nous avons besoin des mots pour expliquer des mots. Et c’est pour cela que le Chemin devient si délicat.

Il devient extrêmement difficile parce que nous utilisons des mots pour expliquer des mots, ce qui nous englue encore plus dans notre univers du mot. Or en Inde ils ont un exemple très important et très simple, “Les dents du chat qui tuent le rat sont les mêmes dents qui portent les chatons. Cela s’appelle parfois Karma et Maha-karma”. Termes intéressants.

De la même façon vous avez besoin d’utiliser des mots pour échapper à la Tour de Babel. Tant que vous ne voyez pas le contexte, vous ne saurez pas quoi faire. Nous en revenons donc à la Méthodologie du Yoga et à l’Évolution de la Conscience.

Yama-Niyama et Santosha

Cela commence par Yama-Niyama, les contraintes et les observances. L’observance-clé est Santosha, le contentement.  C’est la méthode pure, simple, directe. Mais vous devez payer le prix. Vous devez l’utiliser avec des moyens habiles, avec conscience de soi et avec la compréhension de la nature de votre être, “Ne faites pas qui vous rendra mécontents”. Cela paraît simple, mais cela ne l’est pas.

Les gens confondent en général le bonheur ou le plaisir avec le contentement. Donc ils ignorent ce qui les rendra heureux, bref, ils répriment les émotions, ce que font la plupart des gens. Cela les plonge dans de plus gros problèmes, parce que l’ignorance est une forme de suppression. Comme dit mon Guru, le problème, c’est que nous comprimons l’énergie. C’est comme appuyer de plus et plus sur un ressort. Il est maintenant mille fois plus fort qu’auparavant.

Ainsi, je répète, vous ne devriez pas faire ce qui vous rendra mécontents. Faites ce qui vous rendra contents et faites-le avec des moyens habiles.

Étant un peu mystique, la question est “Mais qui êtes vous ?”

Je pense que vous êtes toute l’humanité, mais c’est peu satisfaisant, si vous ne la voyez pas en tant que telle, vous ne pouvez pas y répondre en tant que telle.

Votre famille, si je puis utiliser un mot italien : c’est acceptable de faire quelque chose à une autre famille, mais pas à la famille, tout cela dépend, on en revient à ce concept-clé, à comment vous vous percevez.

Ce que vous êtes est la Vie. Vous êtes le cosmos. Vous êtes simplement la Vie dans toutes ses formes. Où vous mettez votre mental, c’est là où vous serez conscients d’elles. Vous mettez votre mental sur le néant, vous ne serez conscients de rien. Vous mettez le mental sur la Sagesse et vous devenez conscients de la Sagesse. Où le mental va, l’énergie suit… c’est aussi simple que cela.

Donc le contentement est la première partie de la première étape. Le contentement est important parce que les gens prennent rarement une décision d’un point de contentement, ils prennent toujours des décisions d’un point d’intense émotionnalité. Si votre mental est paisible et content, vous prendrez des décisions plus sages, meilleures, qui tiendront le mauvais karma à distance, ou du moins l’adouciront. Prenez des décisions qui apporteront le contentement. (Remarquez l’emploi du futur]. Ne faites pas ce qui apportera du mécontentement.

De ce point de vue vous affaiblirez le champ de forces négatif et vous pouvez prendre de meilleures décisions, pas parfaites mais sans aucun doute meilleures.

Niyama et Ahimsa

Le deuxième principe est Niyama et le processus-clé est ici la non-violence (Ahimsa). C’est vraiment difficile à faire. C’est sur quoi nous devons travailler. La plupart d’entre nous avons maîtrisé la non-violence physique. La plupart d’entre nous avons transcendé ce premier stade de non-violence. Cependant, nous sommes maintenant au deuxième stade de non-violence. Notre violence sévit avec des mots. Nous détruisons l’ego des gens avec des mots et nous faisons mal aux gens avec des mots.

La technique à utiliser à ce stade est le silence (Mouna), qui joue un rôle important en nous aidant à trouver en nous la capacité de retirer le mental de l’objet d’expériences extérieur émotionnel et sensoriel. Un grand maître indien a dit, “Vous devriez rester en silence deux heures par jour…”

C’est très difficile car vous revenez du travail à la maison et vous n’avez que quelques heures en famille. Ce que je recommande, surtout si vous êtes mariés, c’est d’avoir une communication avec votre conjoint et jouer au jeu d’avoir 15 minutes de silence chaque jour et de voir qui parle en premier. Plus tard, le temps peut être prolongé, ainsi que les joies du silence.

Cependant, nous devons songer que dans la plupart des cultures, le silence signifie qu’il y a un problème et les gens deviennent très inconfortables. Une personne qui est très inconfortable bavarde souvent. Si une personne est furieuse, elle ne dit rien, elle devient silencieuse. Donc c’est un champ de forces, intérieurement, que nous devons gérer.

Enfin, nous ne devrions pas utiliser Mouna comme technique pour tenir à l’écart des gens. Ce n’est pas son dessein. Nous essayons de comprendre ce qui arrive dans notre mental, à tout moment donné.

Quand quelqu’un est silencieux, nous nous sentons vraiment inconfortables parce que les ‘personnes-ombres’ en nous libèrent un champ de forces qui n’est pas positif. De nouveau quelque chose doit être transmué et transcendé.

Le silence, une fois que vous y êtes adaptés, vous donne plus d’énergie pour pouvoir passer au stade suivant de votre évolution.

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Goswami Kriyananda in “L’Évolution de la Conscience : Vers la Psychologie de l’Éveil et un État de Conscience Transpersonnel” page 79.

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