La Légende du Sage Markandeya ou le Concept de Mémoire

Le concept de mémoire (Moraine lake)

"Désespéré, Markandeya éclabousse dans le vaste Océan Cosmique. Parce qu'il est droitier, la main droite éclabousse un peu plus fortement et il commence à tourner, et c'est un symbolisme très important. Avant il n'y avait rien d'autre que l'océan tout noir et à mesure qu'il tourne là, soudain devant lui, il prend conscience d'un géant endormi sur les vastes eaux, un géant qui brille, rayonnant d'une lumière merveilleuse venant de l'intérieur.

A la vue de la forme, le sage s'emplit de surprise et de joie mystique. La forme en partie submergée ressemble à une chaîne de montagnes émergeant des vastes eaux. Le sage se rapproche en nageant pour étudier l'être étonnant. Il regarde et se pose des questions, Qu'est-ce qui est réel ? Ce que j'ai vu il y a quelques secondes ou ce que je vois maintenant ? Donc revient l'éternelle question, Qu'est-ce qui est réel ? Dans les Puranas, la réponse est très simple : il n'y a qu'une seule réalité : c'est vous. Vous êtes la réalité. Tout le reste n'est qu'une projection de vous.

Le sage est sur le point de demander qui est cet Être lorsque le géant baille, ravalant Markandeya qui se retrouve à nouveau dans le corps de Dieu et marchant le chemin, regardant toutes les belles universités, tous les beaux temples où tout est harmonieux. De retour dans l'harmonie et l'ordre, le sage est une nouvelle fois dans son propre paysage familier. Mais, quelque part, Markandeya a changé. Empli de davantage de confusion, il ne pense qu'à son expérience brève mais remarquable et se pose encore une question, "N'ai-je pas déjà fait cela avant ? Je sens que peut-être j'ai fait cela avant." Mais alors, comme tout être humain, il est incapable d'accepter toute réalité transcendant le pouvoir interprétatif de sa conscience humaine et les merveilleuses montagnes, la joie de voir toute cette harmonie lui causent l'oubli. Voyez le symbolisme ici. Markandeya revient donc à sa vie précédente et à ses voyages.

C'est alors que soudain Dieu éternue et le pauvre Markandeya glisse de nouveau de la bouche du Dieu endormi et se retrouve projeté dans le sombre océan des Eaux de Non-Existence.

Dans ce vaste océan noir sans étoiles, sans Lune, sans Soleil, il aperçoit dans le lointain une petite lumière. Il se met à nager vers la petite lumière et au fur et à mesure qu’il s’en approche, il aperçoit une petite île puis un petit parasol puis, en dessous du parasol, un bébé, assis, endormi sous un figuier. Ce qui est fascinant, c’est que le bébé brille. Puis soudain Markendeya  le voit jouer joyeusement parmi le vaste Océan noir, totalement seul et totalement à l'aise. De nouveau empli de curiosité, Markandeya veut donc s'approcher l'enfant, mais ses yeux ne peuvent supporter la lumière éblouissante émanant du garçon.

Physiquement occupé à se maintenir à flot, le sage n'a qu'une pensée en tête, "Je pense que quelque chose de ce genre m'est arrivé il y a très longtemps. Il me souvient avoir…". Cependant, le sage prend conscience de la profondeur incalculable de l'Océan Cosmique illimité et à ce moment son mental est vaincu par la peur. C'est alors que l'enfant Divin s'adresse à lui en ces termes, "Bienvenue, Markandeya. N'aie crainte, mon enfant. Viens près de moi." 

Le vénérable sage ne peut se souvenir d'un temps où quelqu'un eût l'audace de s'adresser à lui comme 'enfant', encore moins par son seul prénom. Bien que las et fatigué, profondément offensé, le sage explose de colère. "Qui ose ignorer mes titres, qui offense mon âge vénérable ? Même Brahma n'oserait m'approcher de manière aussi irrévérencieuse. Même Brahma s'adresse à moi poliment par "Être Immortel". Qui va à la catastrophe en me nommant simplement Markandeya ?" 

Quand le sage eut assouvi son courroux, l'enfant Divin reprit la parole, imperturbable. "Enfant, je suis ton parent, ton père. Je suis l'Etre Primordial qui donne toute vie. Pourquoi ne viens-tu pas à moi ? J'ai très bien connu ton père. Il a jadis pratiqué des austérités pour obtenir un fils. Satisfait de ses austérités, je lui ai accordé toi, un fils qui ne mourrait jamais. Ton père connaissait le noyau secret de son existence et toi, son fils, jaillit de ce noyau. C'est pourquoi tu as ici le privilège de m'apercevoir, jouant comme un enfant sous ce figuier, sur ce vaste Océan Cosmique. 

L'attitude du Sage s'adoucit. Il s'incline et demande, "Permettez-moi connaître le secret de votre apparition maintenant en tant qu'enfant jouant dans cet océan infini. Seigneur du Cosmos, par quel nom êtes-vous connu ?"

Le Seigneur Vishnu répondit, "Je suis l'Homme Cosmique Primordial, Narayana. Je suis les Eaux de Non-Existence et les Eaux d'Existence. Je suis l'Être Primordial. Je suis la source du Cosmos. Je suis aussi la fin de tout ce qui existe. Mon nom est mort de l'univers. Pourtant, à nouveau, je suis l'Être Primordial et le refuge suprême. De moi provient tout ce qui a été, est ou sera. Yuga après Yuga, de mon essence je produis les sphères, le Cosmos et les créatures qui y vivent."

Et, à ce point,  Narayana disparaît, le parasol disparaît, l’île disparaît. Et, de nouveau, le sage se retrouve dans cet océan des Eaux de Non-Existence en train de tout éclabousser en pensant qu’il va se noyer. Immédiatement l’île réapparaît, le parapluie réapparaît, Narayana réapparaît et le sage est sur le point de poser une question importante, "Qu’est-ce qui est réel ?" Mais au moment où Narayana commence à voir la question qui va être posée, l'Être Primordial amena vivement le saint sage à sa bouche et l'avala. Et le pauvre Markandeya de se retrouver à nouveau dans le corps de Dieu, marchant le chemin, entouré de ces belles universités, avec ces merveilleux Enseignements et ces lieux de pujas.

Cependant, cette fois, le sage est si rempli de gratitude et de félicité qu'il abandonne son pèlerinage pour trouver plutôt un lieu solitaire et méditer. Dans sa quiétude, il entend le chant du Jars Immortel. D'abord à peine audible. Puis tout à fait audible. Il peut l'entendre clairement. C'est la mélodie universelle de la Vie de Dieu, le souffle entrant puis sortant. Voici donc les paroles de la mélodie que Markandeya entend :

"Nombre de formes j'assume. 

Quand le Soleil et la Lune disparaissent,  

Je flotte et nage en lents mouvements

Sur cette étendue d'Eau illimitée.

Je suis le Jars ; Je suis le Seigneur. 

Je projette le Cosmos de mon Essence

Et demeure dans le cycle du Temps

Qui dissout le Cosmos." 

Le Jars Sacré est la dernière révélation de la série de révélations archétypales que le Seigneur Divin fit au saint sage Markandeya.

Nombreux sont les symboles importants ici et les Puranas donnent beaucoup d’indices sur nous et sur le Chemin que nous marchons.

C’est, de toute évidence, un jeu entre la manifestation et la non-manifestation, la distinction entre ce que nous pensons être réel et ce qui est réel, quoi que cela puisse signifier, mais le concept-clé dans cette histoire est le concept de la mémoire. Il s’agit vraiment de la mémoire. Nous avons trois indices durant cette longue narration quand Markandeya dit, "Il me semble me souvenir que quelque chose de semblable m'est arrivé auparavant".

Et de nouveau cela nous ramène à ce concept primordial qu'est l'importance de la conscience, l’importance de la conscience de votre piste mémorielle. Des centaines de milliers d'incarnations Terrestres et le même nombre d'incarnations dans le monde astral, dans les plans intérieurs supérieurs, cela fait beaucoup de mémoires. Vous souvenez-vous de ce qui s'est passé la nuit dernière ? Et de la chose la plus importante de votre vie : de votre naissance ? Vous en souvenez-vous ? Comment avez-vous pu oublier cela ? C'est important. Pourquoi ne vous en souvenez-vous pas ? Pourquoi certains peuvent s'en souvenir et d'autres pas ? Pourquoi certains peuvent se souvenir de leurs rêves et d'autres pas ? Tout revient à ceci, "Qu'est-ce qui est vraiment important pour vous ? Qu'est-ce qui a la plus grande valeur pour vous ?

Je ne suggère pas la Vérité, ni Dieu, ni la théologie, ni la religion, ni la philosophie. Je suggère la Félicité, la Joie, l'Harmonie, l'Équanimité, le Bonheur, la Sérénité, la Joie. Quoi de plus ici ?

. Goswami Kriyananda, in Les Puranas, Mythes de la Création

Comment Retrouver le Joyau de la Conscience de Soi

Le Joyau de la Conscience de soi: jardin japonais

"Il était une fois en un temps yogi un roi puissant, extrêmement riche et prospère si comblé qu'à son esprit s'imposa un pèlerinage à pied et jeun.

 Le premier jour, à trente huit degrés à l'ombre, la soif le prit. Il ne renonça pas à l'admiration de ses domestiques en y cédant et reprit sa marche. Le soleil fut au zénith. Au détour d'un virage, il aperçut enfin une étendue d'eau. Il y courut, en prit dans ses mains.

Dans sa hâte, le joyau de la couronne se détacha de son turban et tomba dans l'étang. Ces pierres précieuses, de grandes tailles et parfaites, représentaient une immense valeur. Le roi enjoignit à l'un de ses domestiques de plonger à sa recherche puis à un autre puis aux autres tandis qu'il se lamentait.

C'est alors qu'il aperçut un petit yogi qui descendait la route dans sa direction. Il le héla, avec l'espoir d'être aidé. Ce dernier le lui promit, à condition que les domestiques sortent de l'eau. Le roi s'exécuta à regret. Le yogi prit dans sa poche un petit livre que le roi crut être un livre de charmes. C'était en fait la Gita.

Le yogi le lut longuement devant son auditeur, vivement intéressé sinon fasciné au point que l'interruption de la lecture le surprit. A fortiori quand le yogi l'invita à récupérer, dans l'étang, le joyau, petite bosse boueuse dans l'eau, redevenue claire après l'agitation des domestiques dont témoignaient les empreintes de pas. Le soleil éclairait de nouveau les contours d'un fond où nageaient des poissons.

L'intérêt didactique de cette histoire est évident. Dans notre précipitation à étancher notre soif de désirs, nous perdons notre trésor le plus précieux, la conscience de soi, dans l'étang du mental. Nous y précipitons de plus en plus de domestiques (pensées, émotions, contrôle de soi) qui le dérangent en s'activant dans la boue.

Pour retrouver le joyau de la conscience de soi, il faut donc décanter les eaux du mental pour voir, avec le temps, non seulement dans l'étang mais aussi au-dessus, même si l'on regarde en bas.

"Assis tranquillement ne faisant rien, le printemps vient" commentent les moines Zen.

Nous devons nous mettre au diapason de la nature calme et apaisante pour éclaircir nos perceptions à tous les niveaux et remplacer la confusion par la clarté.

Yogis et mystiques ont toujours estimé l'éducation à juste valeur. Au delà de la mémorisation de données précieuses de l'éducation formelle, nous devons apprendre à penser et non à nous émouvoir, en gardant éteint 'le bouton émotionnel'. Un mental apaisé à volonté permet d'entrer dans les franges extérieures du Samadhi et d'expanser l'horizon de conscience pour résoudre les problèmes de la vie.

Cet apaisement est un pré-requis à la méditation avancée.

-- Goswami Kriyananda, Pratique Avancée de Méditation

La Genèse, Texte Mystique Juif de Tradition Orale

La Genèse : enluminures

"Aujourd’hui, la plupart du monde croit en la réincarnation. La plupart du monde croit qu'ici la Terre n’est ni une damnation ni une punition. La raison pour laquelle, après tant de décennies, je décidai d’entrer dans La Bible et d’enseigner avec vous le mysticisme du mystique juif et du mystique chrétien, c'est, espérons-le, de corriger certaines idées très erronées.

Le but de la matérialisation de Dieu, le but de la descente dans la matière, le but d’avoir un corps physique n’est pas dû au fait d’avoir un mauvais karma comme le décidèrent certains théosophes et les transcendantalistes de Nouvelle-Angleterre. Selon les Mystiques juifs, les Kabbalistes et le Yogi, le but d’avoir un corps physique est un processus cosmique via lequel nous atteignons l’Illumination. L’Illumination est impossible sans une forme physique. Comment?

En termes très simples, dans les premiers stades, la Nature ou la Vie existait à un niveau d’inconscience. Le niveau d’inconscience était pourtant ordonné. En d’autres termes, si Dieu plantait une graine de banane, la banane devenait une banane sans effort. Le pépin de raisin devient un raisin sans effort, la mandarine devient une mandarine sans effort, une vache devient une vache sans effort. Il y a, intégrés dans ces choses, les schémas dont "Dieu était responsable".

De la même manière Adam et Eve décidèrent de s’éloigner d’une évolution naturelle qui n’avait pas vraiment de Conscience-de-soi dans une descente d’une forme appelée "Expulsion du Jardin" ou simplement de passer des royaumes astraux supérieurs vers les royaumes physiques où la Conscience, à cause de la résistance de la matière, nous induisit à penser et à devenir conscients-de-soi.

Et avec cette Conscience-de-soi, nous devenons maintenant responsables de passer à la troisième et dernière étape d’évolution appelée Conscience-de-soi Équilibrée.

Cette Externalisation Divine est un processus naturel via lequel l’évolution physique et mentale nous amène à notre Illumination spirituelle, yōḏ (י) (ה) wāw (ו) (ה), la Réalité totalement configurée, l’homme ignorant entièrement configuré.

Voilà ce dont il s’agit, la bataille ou le combat, un mouvement volontaire dans l’Esprit prenant forme et densité, et enfin une évolution d’énergies latentes ou de pouvoirs latents. Et c’est là que nous nous trouvons aujourd’hui. Nous ne sommes pas un produit achevé, cela signifie que quelque chose encore en suspens, incomplet, inachevé.

Ce qu'indique la Genèse, comme le Yogi, c’est qu’indépendamment de notre capacité à faire ou à ne pas faire quelque chose, nous pouvons accélérer cette capacité. Nous pouvons rester assis, vivre et passer un nombre infini d’incarnations, ultimement chaque âme humaine ayant atteint le stade de "Sang Rouge", la forme humanoïde, la progéniture d’Adam, trouvera l’Illumination parce que c’est une orientation évolutive naturelle.

Selon le Mystique juif, le Kabbaliste, le Yogi, bien que ceci s'avère, le Chemin de l’Illumination du premier homme, de l’homme non-illuminé, est une longue route rocailleuse.

Et les Mystiques juifs essaient de nous faire comprendre que nous pouvons accélérer cette longue route rocailleuse pour nous engager sur un chemin lisse, une jungle agréable ou une région boisée agréable, et atteindre beaucoup de joie et de bonheur tout en cherchant notre Illumination.

Et dans un sens, c’est ma fonction. Je pense, comme la plupart des hommes ou tous les hommes, n’avoir en réalité peu de pouvoir de faire  quoi que ce soit. La Réalité, Dieu lui-même, le Schéma de l’Existence, la Vie elle-même vous ont tout donné. Et cette Illumination Ultime est vôtre, c’est quelque chose qui existe entre vous et la Réalité seule.

Comme tout professeur, tout ce que je puis faire, c’est essayer de vous inspirer, de vous réconforter, de veiller à ce que vous trouviez joie, harmonie et bonheur le long du Chemin, et que les "aies" deviennent minimes et la Nature et Dieu lui-même prennent le reste à ce point particulier."

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Goswami Kriyananda, in Regards d'un Mystique sur la Genèse

Les Glorieux Darshanas

Les Glorieux Darshanas

Le terme Darshana signifie “vision” ou “apparition” d’une déité ou d’une personne sainte ou d’un objet auspicieux aboutissant à une “bénédiction” dans le domaine du culte et “point de vue”, “système”, “doctrine’ en philosophie.

Les Darshanas sont les six écoles de philosophie de l’Inde Ancienne. Ces points de vue doctrinaux orthodoxes de l’hindouisme furent codifiés entre le 2ème et le 5eme siècle de notre ère et chacun d’eux expriment leur vision particulière de la réalité. Tous reconnaissent l’autorité suprême des Vedas.

Ces grands systèmes sont regroupés deux par deux par affinité :

1. Nyaya prône la logique, la dialectique, analyse les phénomènes scientifiquement par la connaissance valide et Vaishesika explique l’univers par la physique et une théorie atomiste des éléments constitutifs de l’univers.

2. Samkhya s’appuie sur les Upanishads pour délivrer une théorie dualiste de la connaissance de la structure de l’univers et celle du fonctionnement de l’esprit et Yoga est le Chemin qui mène l’homme à la Libération, Moksha, à l’union entre l’Atman et le brahman à la Réalité Suprême via une discipline psychosomatique, l’ascèse et techniques spirituelles.

3. Mimamsa est axé sur la connaissance des cérémonies, l’étude des textes sacrés et l’exécution de rituels de purification pour atteindre le salut, la Libération et Vedanta adopte le point de vue métaphysique, une théorie non-dualiste qui reconnaît Bhraman comme seule Réalité, le reste n’est que Maya, illusion.

Chacun de ces systémes philosophiques est analysé grâce à la littérature des grands sages, auteurs de sutras parlant des attributs de Brahman, des théories de la création, de la connaissance, de l’âme, de la conscience, des principes-racines de la matière, des Gunas, Maya, l’Illumination etc.

Kriyananda termine son exposé par une comparaison mettant en exergue le contraste des diverses vues Védantiques :

1. Le Monisme de Shankaracharya,
2. Le Monisme qualifié de Ramanujacharya,
3. Le Dualisme de Madhvacharya et
4. Le non-Dualisme de Vallabhacharya

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Apprenons à mourir consciemment !

Pissenlit qui s'envole au coucher du soleil, allégorie de la vie et de la mort

Comme le disent les Upanishads : ce qui est né mourra mais ce qui meurt renaîtra. Vous êtes immortels, pas vous le corps, pas vous le mental, pas vous la personnalité, mais vous l’état de conscience que vous êtes.

Cela s’appelle "Atma", parfois "Purusha", "Spirit" en Anglais, "Esprit" en Français. Le corps en Tibétain se nomme "Lu" qui veut dire "Ce qui est laissé derrière, ce qui est tombé".

Vous habitez ce corps pendant une courte période de temps et à un certain point du futur ce corps-là mourra, mais vous n’êtes pas le corps, simplement vous laissez le corps derrière vous pour renaître dans un corps un peu meilleur.

En fait on pense souvent à la réincarnation comme le fait de revenir sur Terre mais on oublie que quand on quitte son corps physiquement, on va dans l’Astral. Le mot "astral" signifie simplement un plan de conscience plus subtil. Tout ce processus de Mort-Transition-Renaissance consiste à mourir consciemment.

"La dernière pensée d'une personne gouverne le futur destin de cette personne dans l'astral. Cette expérience astrale, et l'action et la réaction de la personne vis-à-vis d'elle, détermine la prochaine incarnation terrestre.

La dernière pensée qu'a une personne juste avant la mort du corps physique, est la somme de toutes les pensées pendant cette vie sur Terre.

Selon d'autres sages, la dernière pensée est un équilibrage de toutes les pensées négatives et positives d'une incarnation sur terre.

Selon d'autres sages encore, la pensée que maintient une personne envers ce lieu ou cette personne, l'âme y va : l'on pense au bien, au bien l'on va. On pense à la peur, à la peur l'on va. On pense à l'Inde, à l'Inde l'on va. On pense à son Ishta, à cet Ishta l'on va.

Tel est le pouvoir de la pensée sur les énergies astrales. Ce que vous pensez pendant votre vie terrestre sera ce que vous pensez à la mort du corps.

Dans la Bhagavad Gîta, le Seigneur Krishna dit, "Celui qui pense constamment à moi en concentration trouvera que je suis facilement atteignable…, par conséquent, à tout moment, médite sur moi, le Vasudeva suprême... et tu m'atteindras".

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