Pratique : Le Hatha des Épaules

Pratique du yoga, tadasna

Nous abordons aujourd’hui le Hatha des épaules. La santé de la colonne dans la pratique des asanas comme dans la vie est contrôlée dans une large mesure par les modes de mouvements des hanches et des épaules.

Les épaules, comme les hanches, sont capables d’une grande variété de mouvements. Les mouvements principaux sont les rotations interne et externe. Elles peuvent également se déplacer vers l’avant ou l’arrière du corps. Ce mouvement avant/arrière peut prendre son origine dans la tête interne ou externe de l’humérus. Les avant-bras peuvent aussi tourner vers l’avant ou l’arrière, travailler ensemble dans des combinaisons variées qui affectent la stabilité des bras et des épaules et par conséquent de la colonne.

Commençons par regarder les bras dans Tadasana, la posture de la montagne debout. Nous commencerons aux épaules comme elles sont la racine du membre. Dans l’enfance, l’humérus repose dans la cavité de l’épaule dans ce que nous appellerions une rotation externe. C’est-à-dire que, si l’on se réfère à l’avant du corps, l’intérieur du bras tourne vers l’extérieur du bras.

Ce n’est pas le cas de la plupart des adultes. Tout ce dont nous avons besoin est de regarder les plis du coude pour le voir. Si les épaules se placent selon leur nature en Tadasana, les plis du coude devraient être tournés droit vers l’avant. Pour nombre d’entre nous, ils font face, jusqu’à  un certain point, vers le torse. Cela signifie que l’humérus est tourné dans une certaine mesure vers l’intérieur.

Lorsque les épaules tournent vers l’intérieur de cette façon, le sternum aura tendance à tomber plutôt qu’à  se soulever comme cela est le cas chez un enfant. Un sternum tombant pèse sur les poumons et le diaphragme, affectant finalement négativement le fonctionnement de tous les viscères.

Ainsi, pour la plupart d’entre nous, l’acte de ramener les épaules à leur état équilibré va nécessiter un certain degré de rotation externe. Si nous tournons l’humérus vers l’extérieur, la poitrine va s’expanser plus facilement et le sternum va se soulever. Si nous poussons cette action à l’extrême, la poitrine va tant s’ouvrir que les omoplates vont commencer à se pincer ensemble, rétrécissant le dos.

Pour garder le dos ouvert sans compromettre l’ouverture de la poitrine, il doit y avoir un certaine degré de rotation interne, mais pas de l’humérus. Les avant-bras doivent tourner vers l’intérieur pour ouvrir le dos. Les avant-bras doivent tourner suffisamment vers l’intérieur pour que les paumes soient face aux cuisses sans perturber l’ouverture de la poitrine. Ces actions opposées peuvent être utilisées pour créer une expansion égale du devant et de l’arrière du corps. Ces actions opposées sont le Ha et Tha des bras. La rotation externe de l’humérus et la rotation interne des avant-bras doivent être équilibrées pour créer le yoga des bras.

L’orientation des bras décrite dans Tadasana est le modèle de base pour les bras. Certains changements de mise au point sont nécessaires quand les bras quittent la position neutre. Par exemple, en Tadasana, si les coudes sont pliés et déplacés dans le dos, l’humérus va tourner vers l’intérieur dans sa cavité. C’est la position des bras utilisée en Sarvangasana, Purvottanasana et Chaturanga Dandasana.

Comme mentionné auparavant, cela va avoir tendance à faire tomber le sternum. Alors, pour soutenir l’ouverture de la poitrine, l’équilibre peut être atteint en déplaçant les têtes externes des humérus vers l’arrière du corps. Cela pourrait même donner la sensation d’être une rotation externe de l’humérus dans son action. En Sarvangasana, cette action est si nécessaire que les avant-bras sont même tournés vers l’extérieur pour aider à garder la poitrine ouverte en même temps que cela soutient le dos.

L’orientation des plis du coude est un bon indice du type d’actions nécessaires dans les bras pour faire ce yoga des épaules. On a déjà  dit que les plis des coudes devraient être tournés vers l’avant quand les bras sont aux côtés ou repliés dans le dos. Si les bras sont levés de 90° par rapport à la colonne, les plis des coudes seront à 45° l’un de l’autre. Si les bras sont levés au-dessus de la tête, les plis des coudes seront face à face.

Regardons Adho Mukha Svanasana comme exemple de bras au-dessus de la tête. Dans cet asana, les bras ne sont pas seulement au-dessus de la tête, mais ils portent en supplément du poids. Si l’humérus se déplace seulement en rotation externe, les plis des coudes essaieront de se faire face. Ce ne serait pas la position la plus stable pour les épaules. Cette action nécessite encore une fois d’être stabilisée par une rotation interne des avant-bras. Le résultat de cette rotation interne sera ressenti comme si l’on pressait les bords intérieurs des bouts des premiers doigts sur le sol. Entre la rotation interne des avant-bras et la rotation externe de l’humérus, les plis des coudes devraient finir par se faire face.

Ce n’est cependant pas là  la fin de l’histoire. Parce que cet asana porte le poids sur les épaules, il y a une tendance à se “pendre” aux épaules. On peut le voir par un renflement au niveau des aisselles. Ce renflement est la tête de l’humérus qui dépasse des aisselles. Cette instabilité des épaules peut avec le temps causer des dommages. C’est là  où les actions avant et arrière des épaules entrent en jeu. L’humérus doit être attiré vers l’arrière du corps en délogeant sa tête interne. Le ressenti dans les bras est que les aisselles et les avant-bras se soulèvent du sol quand les boules internes des premiers doigts pressent vers le bas et les premières vertèbres thoraciques se déplacent vers le sternum. Cet autre couple d’actions opposées crée équilibre et stabilité.

Ces actions des épaules, et de simples changements légers de mise au point, peuvent être utilisés dans toutes les asanas où les bras sont au-dessus de la tête comme Sirshasana, Pinca Mayurasana, Urdva Dhanurasana ou Adho Mukha Vrksasana.

Ce sont les deux modèles de base pour utiliser les épaules dans la pratique des asanas. En devenant de plus en plus équilibrées, une structure stable va se former. Cela créera un environnement plus sûr pour que Anahata chakra puisse s’ouvrir librement.

Le Yoga, une Voie vers la Sagesse, le Samadhi et les Yoga-siddhis

papillons qui s'envolent dans le ciel

Dans le dernier article, nous parlions de nouveaux rêves, de nouveaux départs.

Et si nous prenions un nouveau départ en rêvant d’apprendre la philosophie fondatrice du Kriya Yoga avec Sri Patanjali ?

Grâce aux commentaires détaillés, émaillés d’aperçus profonds de chacun des 53 Sutras, la grande Sagesse de Goswami Kriyananda a su rendre limpide ce texte ésotérique. Il est alors abordable au chercheur authentique sur le Chemin qui tout au long du parcours vérifie l’assimilation des étapes de cette méthodologie occulte avec les Questions d’Aide Personnelle à la fin de chaque chapitre.

“Maintenant, à un moment auspicieux, commence l’enseignement traditionnel en Yoga.”

“Il est nécessaire de gagner de fraîches impressions, des concepts et des perceptions qui vous permettront de vaincre les impressions négatives passées de cette vie (incluant le stade foetal), et les autres impressions négatives du passé. Ces impressions continuent à créer une soi-disant réalité physique dans le mental. Vous devez gagner des impressions fraîches, expansives qui vaincront toutes les impressions passées limitantes. Vous devez revenir au principe Shanti de paix, tranquillité, sérénité et harmonie qui produit ou révèle la Sagesse. Cette Sagesse vainc ces impressions négatives du passé. Sans cette Sagesse, vous êtes cadenassés dans un monde qui n’a aucune réalité. Sans cette Sagesse, la seule chose que vous pourrez voir, ce sont vos émotions passées et non les vrais évènements de cette vie (ni de la Vie). La Réalité n’est perçue que par le mental apaisé en état de Samadhi.

Le Yoga est l’acquisition de Yoga-siddhis, ces Pouvoirs Occultes ou Divins. En vérité, les pouvoirs sont simplement la force du mental concentré, méditatif. Yoga-siddhi signifie le pouvoir divin du mental concentré ou méditatif de vaincre le karma du passé. Cela s’accomplit par l’acquisition de la Sagesse. La Sagesse se gagne via l’étude. On peut étudier et cependant ne pas apprendre. La Sagesse se gagne donc via la contemplation sur nos expériences ici et maintenant, dans cette existence extérieure ; ici et maintenant dans cette existence intérieure.

Nous devons pratiquer encore et encore et atteindre la quiétude avant d’étudier le Yoga. Nous devons encore et encore pratiquer et atteindre l’abstention, pratiquer et atteindre la contrainte physique et mentale avant d’entreprendre sincèrement l’étude du Yoga. En évitant constamment les intérêts matériels tout en accomplissant toujours votre devoir dans ce monde, vous vous libérez des conflits et êtes prêt à pratiquer le Yoga.

Dans le moment tranquille de votre Kriya, Sri Patanjali souligne que vous entrez dans les franges extérieures du Samadhi et atteignez une impression de Samadhi (un Samskara Samadhique), une impression de Samadhi créée à un moment auspicieux dans votre vie quotidienne qui vaincra finalement toutes les impressions limitantes et les bêtises de votre jeunesse. La jeunesse de votre Esprit, non la jeunesse de votre corps ou de votre mental.”

Commander Les Kriya Yoga Sutras de Sri Patanjali : La Science de L'Illumination

— Commentaire de Sri Goswami Kriyananda du Sutra 1.1, Livre I des Kriya Yogas Sutras de Sri Patanjali, La Science de l’Illumination.

Le Chemin – Yoga et Relations – Nous sommes des Créatures d’Amour

Le Chemin – Yoga et Relations – Nous sommes des Créatures d’Amour

Comment faire pour attirer dans notre vie de saines relations ?

Les Enseignements du Yoga sont clairs et Goswami Kriyananda nous les reformule avec la même clarté et son humour habituel.

La Lignée du Kriya Yoga à laquelle appartient Goswami Kriyananda est constituée de chefs de famille, tous mariés, sauf Yogananda qui avait pris le voeu de Brahmacharya (strict célibat). L’amour, la passion, la dévotion, le service désintéressé, l’altruisme riment avec Yoga, la promiscuité sexuelle, non.

Ceci est le Jardin de Dieu. Nous sommes des êtres humains, des créatures d’amour dont le devoir est d’être heureux. Comment faire pour attirer des gens sains dans notre vie ?
1. nous rendre sains nous-mêmes en nous construisant une saine image de soi,
2. apprendre le détachement, réduire nos besoins pour passer du “Je” au “Tu”,
3. se taire, rester silencieux, écouter avec le chakra Coeur ce que l’autre a à dire,
4. puis lui répondre de manière appropriée avec le chakra Mercure.

La Communication est un sujet difficile. La vaste majorité des gens opèrent un schisme entre vie terrestre et vie spirituelle, ce qui est erroné. Les Enseignements sont clairs : Toute Vie est sacrée. La question finalement est, “Comment servir l’Autre ?” et non pas “Comment soutirer de l’Autre ? . . .”

Le Chemin – IX – La Valeur du Bonheur

Le Chemin – IX – La Valeur du Bonheur

Chaque personne est un don de Dieu et nous offre une opportunité d’apprendre ? demande Sylvia à Goswami Kriyananda.

Vous êtes sage en apprenant de tous ceux qui ne le sont pas. Vous leur donnez du bon karma car si vous accomplissez quelque chose grâce à ce qu’ils vous ont enseigné, ils gagnent du mérite et grandissent spirituellement.

Il s’agit de la valeur du bonheur, il est question de rire, de joie, d’exprimer le soi, de rêver son rêve. il n’y a pas de saints tristes en Inde…

— Goswami Kriyananda

Le Chemin – VII – L’Etat de Grâce et de Bonheur

Le Chemin – VII – L’Etat de Grâce et de Bonheur

Goswami Kriyananda répond à cette question de Sylvia : “Suivre le souffle sans le contrôler, cela nous aide-t-il à ne pas interférer avec autrui ?”

Quand nous respirons, le souffle va et vient du côté droit Solaire du pouvoir, de la logique masculine au côté gauche Lunaire de l’inspiration, des rêves, de l’émotionalité et inversement, ou de Pingala à Ida et de Ida à Pingala.

L’ego se situe dans ces deux royaumes. Or, tant que nous fonctionnons via le soi égotique, nous tendons à être contrôlés par d’autres pensées égotiques.

Si nous laissons le souffle se respirer de lui-même, l’amplitude de ce va-et-vient diminue jusqu’à  se fixer dans le canal central, en Sushumna nadi, le Feu Divin, lieu de la Pure Conscience, de la Félicité Anandique, du non-jugement car là  se perd le facteur-clé de l’ego, le fait de juger…

— Goswami Kriyananda

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